Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Milpassion

  • : Mille Passions
  • : Site personnel de Jean Aurèl : MILLE Passions (Billets d'humeur - Gestion de patrimoine - Généalogie - Chroniques - Carnets de voyages - Vidéothèque - Photographies - Festival de Cirques)
  • Contact

Informations :

VIDÉOS:

Actuellement en ligne :

.....

Alfred Hitchcock Présente

- "Le bain de Minuit"

................
Juliette GRÉCO l'insoumise

..........

.
.....
 
  •  
  • MON SITE SUR LE CIRQUE


  •  
  •  
  • A SAVOIR
Vous rechercher l'introuvable film de vos rêves, de votre jeunesse, et personne ne peut vous satisfaire. Sachez que SHOPPING CENTER dispose de plus de 12.000 titres et donc peut-être le vôtre.
Une visite s'impose, de plus vous serez en contact avec des personnes compétentes, qui aiment leur métier, et qui ont le respect de la clientèle et des règles de paiement par correspondance.
Faites connaître autour de vous ce site
SHOPPING CENTER
vous ferez sûrement plus d'un heureux.


LE SITE GENERAL


Le site généraliste (celui des premiers jours) n'est plus en ligne.  
Visualisez les photos de mes voyages 
 

 
 
 
 
LES SITES DE MilPassion
 

 
 
SITE A VOIR
 

Citations :

Être vieux, c'est être jeune plus longtemps

[Phlippe Geluck]

 

J'ai été vieux trop tôt, je suis jeune trop tard.
[ Jacques CHANCEL ]


On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
[ Antoine de Saint-Exupéry ]


Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois.
[ Sacha Guitry ]

La façade d'une maison n'appartient pas à celui qui la possède, mais à celui qui la regarde

[Jacques CHANCEL]


Les leçons ne servent généralement qu'à ceux qui les donnent.
[ Pierre Dac ]


Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout.
[ Georges Bernanos ]


Je me suis mis au régime : en quatorze jours, j'ai perdu deux semaines.
[ Joe Lewis ]

La pluie ne mouille que les cons.
[Olivier de Kersauson]


La mode, c'est ce qui se démode.
[ Jean Cocteau ]


Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.
[ Antoine de Saint-Exupéry ]


Toutes choses sont dites déjà ; mais comme personne n'écoute, il faut toujours recommencer.
[ André Gide ]


Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.
[ Beaumarchais ]


Certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés.
[ Henry Miller ]


Et pour quelles raisons étranges, Les gens qui pensent autrement, ça nous dérange ?
[ Michel Berger ]


Il vaut mieux aller quelque part pour rien, que d'y renoncer pour quelques choses.
[ Jean Aurèl ]

Quand on entend tout ce que l'on voit et que l'on voit tout ce que l'on entend, on a raison de ne rien dire de ce que l'on peut voir, et de ne plus rien regarder de ce qui se dit.

[ Jean Aurèl ]

 
Une vie ne vaut rien
Mais rien ne vaut une vie
[André Malraux ]


Une fois, c'est une erreur, deux fois, c'est une mauvaise habitude.
[ Proverbe québécois ]


Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
[ Proverbe chinois ]


Ne vous mettez pas en avant, mais ne restez pas en arrière.

[ Proverbe chinois ]
 

 

Je crois en rien, mais je pratique tous les jours

[Jean Aurèl]


C'est pas parce que on aime les cerises, qu'il faut avaler le noyau.


L'argent est comparable à un tas de fumier.
Si on le laisse en tas, il pollue l'air.
Si on le disperse dans le champ, il fertilise la terre et donne des moissons.

1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 10:40
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 17:29

XXXiVFICMC

Partager cet article
Repost0
4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 11:12


Partager cet article
Repost0
17 mai 2006 3 17 /05 /mai /2006 14:21
 

 

Québec choisit Bombardier.
Bombardier

Radio-Canada a appris que le gouvernement de Jean Charest, à Montréal, qu'il accorde à Bombardier le contrat de renouvellement des voitures du métro de la métropole.

Une annonce simultanée sera faite à La Pocatière par le ministre et député de Kamouraska-Témiscouata, Claude Béchard.

Québec baserait essentiellement sa décision sur un avis juridique qu'il a reçu il y a un mois. Selon cet avis, le gouvernement n'enfreindrait aucune règle du commerce international s'il accordait le contrat à l'entreprise québécoise sans passer par un appel d'offres.

Québec avait également pour critère d'avoir les meilleures retombées économiques pour la province, ce qui avantage manifestement Bombardier avec son usine de La Pocatière. Il désirait aussi faire affaire avec un constructeur unique, c'est-à-dire une entreprise qui possède déjà une usine et qui puisse construire les voitures. Or, Bombardier possède une usine prête à accueillir la production, contrairement à son concurrent Alstom. Selon les informations obtenues, il est peu probable qu'Alstom construise une usine au Québec uniquement pour ce contrat.

Plus tôt en journée, le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, n'a pas voulu confirmer ni infirmer une information parue dans La Presse, selon laquelle Bombardier obtiendrait le contrat sans appel d'offres.

 

Bachand

À la sortie du conseil des ministres, M. Bachand a simplement dit que: « le gouvernement annoncera ses décisions quand il annoncera ses décisions. Ça ne sera pas aujourd'hui ».

Le ministre Bachand a cependant confirmé que Québec avait bel et bien entre les mains un avis juridique favorable à Bombardier.

Le ministre Claude Béchard, député de Kamouraska-Témiscouata, où est située l'usine de wagons de Bombardier de La Pocatière, a tenu des propos similaires à ceux de M. Bachand. Le ministre s'est contenté de dire qu'il favorisait Bombardier, mais n'a pas voulu aller plus loin.

Le contrat de renouvellement des 336 voitures du métro de Montréal est évalué à 1,2 milliard de dollars. La société française Alstom exigeait que le gouvernement passe par un appel d'offres.

Si l'entreprise québécoise obtenait le contrat, cela permettrait d'assurer la survie de l'usine Bombardier de La Pocatière, dont le carnet de commandes est vide à partir de 2008.

Contrat important à Chicago

Par ailleurs, Bombardier a annoncé mercredi que sa filiale Transport a été choisie comme soumissionnaire privilégiée pour une commande importante de voitures de métro de la Chicago Transit Authority (CTA).

La commande initiale est de 406 voitures. Si la CTA exerce toutes ses options dans ce contrat, la commande atteindra 706 voitures au total, pour un montant d'un peu plus de 1 milliard de dollars.

Les voitures utiliseront la propulsion à courant alternatif, qui permet de réduire la consommation d'énergie, et un système de mise à niveau pour les personnes handicapées. La CTA transporte 500 000 usagers par jour entre ses 144 stations, réparties sur 7 lignes.

Bombardier avait déjà livré 1030 voitures à la New York City Transit, une commande complétée en 2003.

Source: http://radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2006/05/10/004-Bombardier-quebec.shtml

Partager cet article
Repost0
4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 18:41
Les millionnaires ne sont pas 100 fois, ni même 10 fois plus brillants que vous. Toutefois, ils gagnent 10, 50 ou même 100 fois plus d'argent. Et ils ont presque tous investis dans l’immobilier. Unique au Québec, le Club d'investisseurs immobiliers du Québec affiche clairement sur son site internet (www.clubimmobilier.qc.ca) son credo de réussite qui a déjà séduit plus de 2000 membres, impatients de rejoindre le club des millionnaires en améliorant leurs investissements immobiliers.

Inscription gratuite et conférences payantes
"Que ce soit pour acheter une maison, un chalet ou un immeuble, on donne des cours aux gens qui souhaitent investir en immobilier. Les gens apprennent à dealer avec un agent immobilier, s’initient au réseautage en échangeant leur carte d’affaires avec des professionnels de calibre (en québecois dans le texte) ", explique son fondateur Jacques Lépine, un nom prédestiné qui laisse présager une méthode inventive !

Connaissances = puissance = richesse
Selon le principe qu’un investisseur bien entouré voit ses chances de réussite multipliées, des stages intensifs de formation sur l'investissement immobilier enseignent tous les trucs, astuces et méthodes qui ont fait le succès de plusieurs investisseurs immobiliers : éléments de base à l’investissement, analyse à l’évaluation, financement créatif, trucs et astuces de négociation, maîtrise des chiffres de l’immobilier et tout savoir sur les paradis fiscaux. Le dernier séminaire s’est déroulé au Karmina Palace, un hôtel 4 étoiles de la côte Mexicaine. Pour 2 325 dollars canadiens (1700 €), une vingtaine de privilégiés ont pu vivre une semaine d’avant goût de la vie de millionnaire avec des experts en immobilier et acquérir ainsi des connaissances inestimables, une motivation incroyable et des liens solides avec d'autres investisseurs immobiliers.

 
Source: G. A. © DirectGestion
http://directgestion.com/magazine-immobilier/index.asp?issue=144&articleid=2637
Partager cet article
Repost0
10 février 2006 5 10 /02 /février /2006 10:01
Bien sûr c'est un fait divers
Bien sûr on en parle pas au J.T. de 20h (ce n'est pas un artiste of U.S.A.)
Mais dans notre monde tordu, ou la place de ces humains, qui tous les jours se remettent en question, devient déssuette, reste pour moi un formidable exemple de vie. Toujours aller plus loin,  dépasser ses propres limites.
C'est sûr que les grands responsables (politiques, industriels, et autres...) ne risquent pas de mourir de cette façon.
Bref la magie du spectacle est rompue.
La tristesse remplace les rires, mais les émotions restent toujours intactes et si présentes...


 * * * * * * *

Gilles Antares est tombé Dimanche soir , du haut de la coupole du Cirque d'Hiver au cours du spectacle "Audace" .
La famille Antares est une famille d'artistes de Cirque d'une très grande renommée autant pour la beauté de leur numéro que pour la bonté , l'intelligence et la tolérance de ces globe-trotters invétérés , qui auront émerveillé un public mondial .

Gilles , son frère et sa soeur avaient repris le numéro de leurs parents . Un avion tournait tout en haut du Cirque avec , au trapèze accroché dessous , deux voltigeurs travaillant sans filet .
La femme , au pilotage de cet avion fantaisie , alternait des exercices aériens dans l'intervalle où les hommes changeaient d'agrés . La musique , originale , générait une sensation d'excitation , un souffle , une palpitation rarement sentis au Cirque . Cette musique apportait une finition parfaite à ces moments de spectacle dont j'ai encore le souvenir .
Les Antares étaient magiques .
Antares père , auteur du numéro , un gars intrépide et costaud comme tout  . La mort de Gilles est terrible mais il l'a si souvent bravée  qu'il n'a pas eu peur quand elle s'est insinuée dans son acrobatie .
Le Cirque est en deuil .... très en deuil même si on peut se dire qu' Antares a pris sa place dans les étoiles .
Source: http://etpuis.org/modules/news/

 * * * * * * *

Chute fatale au cirque d'Hiver
Mort du trapéziste Gilles Gonneton, 47 ans, tombé en plein spectacle, à Paris.
par Bruno MASI (QUOTIDIEN : jeudi 09 février 2006)

Depuis soixante-dix ans, la famille Bouglione occupe le cirque d'Hiver dans le XIe arrondissement de Paris. Chaque année, un nouveau spectacle est élaboré. Le dernier s'intitule Audace. Lundi après-midi, cette audace-là a tué. Lors de la représentation de 14 heures, devant une assistance en grande partie composée d'enfants et de parents en vacances venus assister à ce show couru, le trapéziste Gilles Gonneton, 47 ans, a chuté.

Aguerri. Il a été immédiatement transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, avant de mourir, dans la journée de mardi. Issu d'une famille de trapézistes, Gilles Gonneton pratiquait la voltige depuis son enfance. Un acrobate aguerri au sein d'une troupe, les Antarès, qui compte parmi les plus talentueuses au monde. L'accident mortel est survenu au milieu d'un numéro pourtant exécuté des centaines de fois.

Pour Francesco Bouglione, l'administrateur du cirque d'Hiver, cette parade aérienne «faisait partie du patrimoine du cirque». Il n'y avait pas de filet sous les Antarès. Seule une sangle reliait Gilles Gonneton à la structure en acier d'où pendent les trapèzes. C'est elle qui a cédé, rendant l'acrobate au vide.

«Les Antarès sont des grands professionnels, très confiants et dotés d'un matériel parfaitement entretenu. Le câble s'est rompu pour une raison inexpliquée», a développé hier Francesco Bouglione.

Enquête. L'équipe du cirque et l'ensemble des artistes qui prennent part au spectacle ont suspendu les représentations mardi. Elles ont repris hier, dès 14 heures. Une enquête doit déterminer les circonstances de l'accident. Selon l'administrateur, c'est la première fois qu'un accident mortel frappe le cirque Bouglione.

En 1956, rue Amelot, sous cet édifice légendaire construit au milieu du XIXe siècle et qui emploie aujourd'hui cent soixante personnes, le réalisateur anglais Carol Reed tournait l'inoubliable Trapèze, histoire d'un voltigeur mutilé enseignant son art vertigineux à l'un de ses jeunes admirateurs. Tony Curtis apprenait de son maître l'art de l'équilibre et la maîtrise de ces ballets synchroniques. Burt Lancaster, athlète trapéziste de formation, y exécutait un saut de la mort, et tombait.
Source: http://www.liberation.fr/page.php?Article=357895

Un grand artiste est mort, un de moins, un de plus, mais le spectacle continue.
Partager cet article
Repost0
3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 15:27
Comment pouvons-nous ignorer autant les réalités du passé?
Comment pouvons-nous accepter qu'un peuple disparaisse, par la seule volonté d'une organisation mondiale.
Accepterions-nous que l'on nous prenne un département ou une région sans tenir compte de notre avis.
Accepterions-nous d'être enmuré dans nos propres frontières délimitées par d'autres.
Je m'insurge, je suis indigné devant de tels actes, que le MONDE ENTIER cautionne.
Et l'on appelle ces victimes, des terroristes ?
Pour moi un terroriste c'est un malade qui frappe n'importe ou, n'importe quand, n'importe comment, sans véritable raison.
Ici ce n'est pas le cas. Ce sont des gens que la terre entière ne veut plus voir.
Alors on se donne bonne conscience en les aidant financièrement, mais sans vraiment résoudre leur problème. Je dirais même plus en leur créant  des problèmes, car au départ, c'est bien Israël qui a revendiquer un territoire.
Alors quelle autre solution que de se faire entendre quand on est condamné et que l'on a AUCUNE CHANCE d'être reconnu.
C'est bien sûr de donner la peur aux ventres aux autres, et cela passe par des actions préparées, qui bien évidemment ne laissent pas la possibilité de dialogues ou de négociations puisque PERSONNE ne veut entendre ni voir la réalité des faits.
Des êtres innocents payent chaque jour depuis soixante ans le partage injuste de la Palestine.
C'est devenu un conflit inextricable. On ne voit plus comment s'en sortir.

Pour mieux comprendre : http://www.monde-diplomatique.fr/index/pays/palestine

Ces réactions sont intéressantes et doivent être prises en compte par les partenaires internationaux :
Mahmoud Zahar, un haut responsable du Hamas dans la Bande de Gaza :
"Pourquoi irions-nous reconnaître Israël? Pourquoi?"
"Est-ce qu'Israël est prêt à reconnaître le droit au retour pour le peuple palestinien? Est-ce qu'Israël est prêt à reconnaître un Etat (palestinien) indépendant, comprenant Jérusalem?"
"Nous ne reconnaîtrons personne au dépens de notre intérêt national".
"Israël n'a rien à donner aux Palestiniens. A chaque fois, ils nous ont fait perdre notre temps (...) à ne rien appliquer".
"Si les Israéliens ont quelque chose qui réponde à la demande fondamentale du peuple palestinien concernant les territoires occupés, les détenus, la question de Jérusalem, nos intérêts nationaux, nous ré-évaluerons cette position". (Déclaration, vendredi 27 janvier)

Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du bureau politique du Hamas :
"Tant qu'il y a occupation et tant que les droits de notre peuple sont bafoués, notre position restera telle qu'elle est. Nous résisterons à l'occupation pour rétablir nos droits".
Le Hamas n'a pas l'intention pour le moment de reconnaître Israël "car nous pensons que c'est un Etat qui volé notre terre et expulsé notre peuple.
Ces questions doivent être réglées avant que nous parlions de reconnaissance". (Déclaration, vendredi 27 janvier)
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 11:45
Hugo Chavez en champion du Forum social mondial
Altermondialisme Hôte de la réunion annuelle des altermondialistes, le leader de la gauche radicale latino-américaine s'impose dans les débats.
Lamia Oualalou
[26 janvier 2006]

LEUR ACCENT et leur application font rire tous les Latino-américains. A la sortie du métro «Ciudad universitaria», point de départ de la manifestation «antiguerre et anti-impérialiste», ils sont une vingtaine d'Américains à brandir des photos de Georges W. Bush, au cri de «terrorista !», en tentant désespérément de rouler les «r». Leurs délégations, venues de Chicago, San Francisco ou New York donnent le ton : comme à Porto Alegre, au Brésil, où est né le Forum social mondial en 2001, en réponse au Forum de Davos qui réunit la majorité des décideurs économiques, cette sixième édition prend une coloration fortement «anti-Bush». «Mais, ici, à Caracas, c'est encore mieux», s'exalte Sandy, venue d'Australie, «car Chavez est vraiment un des seuls à lui tenir tête». Hugo Chavez, le président vénézuélien, est ici doublement chez lui : il est l'hôte du Forum et sa «révolution bolivarienne» et anti-américaine y est encensée.
*** Enfin un vrai anti Bush****


Il est près de 17 heures et, avec deux heures de retard, la petite foule, estimée entre dix et vingt mille personnes, s'ébranle. Les Américains sont nombreux, mais la majorité est ici latino-américaine. Venus de Buenos Aires, Montevideo, Mexico ou Sao Paulo, les plus chanceux, qui se sont offert l'avion, ont pu mettre le doigt sur le retard de l'intégration latino-américaine symbolisé par la pauvreté de liaisons aériennes entre leurs capitales, pourtant toutes reliées à Paris, Madrid et Miami. *** Minorité d'Etats-Uniens****


Brigade de choc


Les manifestants estiment que le jeu en vaut la chandelle. L'année 2006 n'a-t-elle pas bien commencé ? Evo Morales a été intronisé premier président indien de Bolivie. La socialiste Michelle Bachelet a brillamment remporté le second tour à Santiago. Les plus vieux répriment une larme quand une poignée de Chiliennes s'époumonent «On le sent, Allende est présent.» Après la mort du président Salvador Allende, renversé par Augusto Pinochet en 1973, la majorité des pays du continent a connu la nuit des dictatures. En 2002, l'élection de Lula da Silva au Brésil a incarné l'espérance face à des inégalités croissantes. Mais Lula a déçu la gauche. Les regards se tournent vers Hugo Chavez et sa «révolution» financée grâce au boom pétrolier.


Partout, la figure de leader bolivarien revient, obsédante, sur les tee-shirts et les casquettes, souvent associée d'ailleurs au Che Guevara. A la sortie du Théâtre Teresa Carreno, où se tient l'essentiel des activités du Forum, des vendeurs ambulants proposent la panoplie du «petit révolutionnaire» : écharpes, constitution «bolivarienne», que Chavez a fait adopter en 1999, chants populaires et recueils de pensées du pionnier de l'indépendance latino-américaine, Simon Bolivar. Les participants sont invités à déambuler sur l'avenue Bolivar, transformée en gigantesque hall d'exposition des «accomplissements de la révolution bolivarienne». On saura tout des «missions», ces brigades de choc que le régime a mis en place pour lutter contre l'analphabétisme ou l'absence de médecins dans les quartiers pauvres. La fermeture du viaduc qui conduit de l'aéroport à la capitale a contraint tous les visiteurs à passer par une interminable route au coeur des bidonvilles accrochés à la montagne. Le périple a dû en faire méditer plus d'un sur l'efficacité des «missions» ou du moins sur le travail qui reste à accomplir.


Un continent qui bascule

Ce débat agace des organisateurs du Forum, qui craignent que la discussion du «cas Chavez» occulte le caractère mondial de la manifestation. La direction du Forum est déchirée. La moitié de ses fondateurs insiste sur la distance à maintenir envers les gouvernements, fussent-ils «progressistes». L'autre moitié estime que la formule trouve ses limites et qu'il faudrait s'entendre sur des actions communes, s'appuyant sur certains gouvernements.


Dans la manifestation, l'écrivain britannique spécialiste de l'Amérique Latine, Richard Gott, résume : «Le Forum, c'était bien quand nous n'avions aucun autre espace, mais tout a changé depuis 2002, maintenant, il faut laisser place à la politique.» Depuis 2002, c'est tout le continent qui bascule vers la gauche. Outre Chavez au Venezuela, il y a eu Lula au Brésil, Kirchner en Argentine, Vasquez en Uruguay, Morales en Bolivie, Bachelet au Chili. A Caracas, la foule de manifestants, peu intéressée par les luttes intestines du Forum, piaffe en attendant le résultat, dans les mois qui viennent, des élections au Pérou et au Mexique. Dans les deux cas, la gauche pourrait encore l'emporter.

Source: http://www.lefigaro.fr/international/20060126.FIG0086.html?111557. le : Jeudi 26 Janvier 2006

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 14:13
La rédaction web des Echos - 23 janvier 2006 Envoyer à un ami Imprimer l'article Retour
International > Dossiers
 Québec : l'hypothèse d'un autre référendum [ 23/01/06  - 08H59 ]

Les velléités souverainistes des Québécois n'ont pas disparu. Un franc succès du Bloc québécois, aujourd'hui, dans la Belle Province pourrait leur redonner du tonus. Mais une poussée conservatrice peut changer la donne.

Un troisième référendum sur l'indépendance du Québec aura-t-il lieu ? Si le Bloc québécois, qui défend à Ottawa les revendications souverainistes de la Belle Province, reconduit ou améliore son score des élections législatives fédérales de juin 2004 (53 sièges sur les 75 de la province), l'hypothèse n'est pas à exclure. Plusieurs observateurs pensent, en effet, qu'un succès au niveau fédéral pourrait servir de tremplin au Parti québécois (PQ) lors des prochaines élections provinciales, qui devraient se tenir d'ici à dix-huit mois. Or, le nouveau leader du PQ, André Boisclair, a déjà annoncé, qu'aussitôt au pouvoir, il convoquerait un nouveau référendum.

« Un avertissement clair »
Pourtant, depuis l'amère défaite de 1995 (le « non » l'avait emporté avec 50,6 % des voix), la cause souverainiste semblait n'avoir cessé de perdre du terrain. Une impression démentie par Jean-Marc Léger, président du premier institut de sondage québécois, Léger Marketing : « Il y a toujours environ 40 % de Québécois profondément fédéralistes et 40 % de souverainistes convaincus. Ce sont les 20 % d'indécis qui décident du sort de la province. »
Et la balance lui semble pencher cette fois du côté séparatiste. « Le scrutin très serré de 1995 était un avertissement clair au gouvernement fédéral, explique-t-il. Qu'a-t-il fait pour y répondre ? Il a fait voter la «loi sur la clarté», qui encadre et limite la portée d'un futur référendum. Il a déséquilibré les finances de la province en réduisant ses transferts financiers. Et il s'est englué dans le scandale des commandites, destiné à vanter le fédéralisme aux Québécois. » En outre, souligne Alain Gagnon, chercheur à l'Université du Québec à Montréal (Uqam), « l'actuel gouvernement libéral provincial de Jean Charest est très impopulaire », accusé de s'attaquer au modèle social québécois, en revoyant à la baisse certains acquis sociaux ou en cherchant à imposer des partenariats public-privé, mal vus par une population très attachée aux services publics.
Ce regain de souverainisme préoccupe les milieux d'affaires, d'autant que l'économie du Québec n'est pas particulièrement florissante avec plus de 8 % de chômage et une dette de 118 milliards de dollars canadiens, équivalente à 44 % du PIB (sans parler de sa part dans la dette fédérale). « La situation financière de l'Etat québécois n'offre pas beaucoup de marges de manoeuvre », reconnaît Gilles Soucy, chef économiste du groupe bancaire mutualiste Desjardins.

Opération de séduction
C'est pourquoi l'idée d'une troisième voie, dans laquelle le Québec gagnerait en autonomie sans claquer la porte de la fédération, refait surface. Gilles Duceppe, le leader du Bloc québécois, n'a cessé de le répéter, la Belle Province entend être reconnue en tant que « nation », et veut pouvoir parler de sa propre voix - francophone (*) - sur les questions de culture, d'éducation et de santé au sein des organisations internationales comme l'Unesco.
Le chef conservateur Stephen Harper l'a bien compris en leur parlant de « fédéralisme d'ouverture ». Une opération de séduction non dénuée d'arrière-pensées. Car si les élections se gagnent en Ontario, une majorité gouvernementale - sans laquelle, même élus, les conservateurs n'auront aucune marge de manoeuvre aux Communes - ne peut s'obtenir sans un minimum de sièges au Québec. Et les Tories n'en ont aujourd'hui pas un seul...

A. D.


(*) La province compte 80 %de francophones,9 % d'anglophones et 10 % d'« allophones » (autres langues).
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 10:18
Monaco, tous les chapiteaux du monde
Sophie Latil
[19 janvier 2006]

Pour ce trentième anniversaire de la manifestation, qui sera désormais présidée par S.A.S. la princesse Stéphanie, un prestigieux hommage sera rendu au prince Rainier III, qui avait mis en place cet événement en 1974, grâce notamment à la famille Bouglione qui lui avait loué son chapiteau pour l'occasion. «Le cirque alors se portait mal, rappelle le docteur Alain Frère, conseiller artistique. Il était à cette époque essentiellement mis en scène par les enfants de la balle. Le prince avait pour eux un grand respect et souhaitait donner à leur art les lettres de noblesse qui lui était dues. Les artistes de toutes les nations lui ont fait confiance. Aujourd'hui, les dynasties de la piste ne sont plus seules à occuper la scène. La grande majorité des numéros est présentée par de jeunes passionnés venus de toutes parts.»


Au programme cette année, un extraordinaire best of des éditions précédentes avec treize numéros qui ont reçu le clown d'or, la plus prestigieuse des récompenses attribuées par le jury à l'issue du festival. Merveilleuse invitation au fantastique, à l'humour et à l'exploit donc.

Grande parade


Venus de Russie, les Rodion feront s'envoler leur célèbre voltigeuse, la seule femme au monde capable de réaliser un quadruple saut périlleux à la barre russe. Les Quiros (Espagne) couperont le souffle aux spectateurs lors de leur incroyable numéro d'équilibristes. L'Américain Anthony Gatto, le jongleur le plus performant à l'heure actuelle, ne manquera pas à l'appel. Ni les Puzanovi (Russie) et leur spectaculaire numéro de bascule pas plus que les Flying Girls du Cirque d'Etat de Pyongyang (Corée du Nord), porteuses de la longue tradition du trapèze volant coréen. L'une des vedettes de l'édition, le clown russe Popov, vient de fêter ses 75 ans. Il a été couronné en 1981 pour l'ensemble de sa carrière, excellant dans les parodies de numéros de cirque.


Par ailleurs, un cirque sans animaux ne peut être digne du nom de cirque. Le festival, depuis toujours fidèle à la tradition, et suivant le principe fondamental du respect des bêtes, accueillera Maud Gruss dans La Poste aux côtés du maître écuyer Alexis Gruss ainsi que le Suisse Fredy Knie Junior et ses chevaux arabes et frisons dont le dressage demeure une référence dans le monde du cirque. Simulta nément au festival, les arts circassiens investiront toute la ville. Une grande parade permettra notamment de voir, samedi, l'ensemble des artistes et des animaux participant à l'événement. Défilé du chapiteau à la principauté.


Chapiteau de l'Espace Fontvieille, jusqu'au 27 janvier. Tél. : + 377.92.05.23.45.

Source: http://www.lefigaro.fr/culture/20060119.FIG0016.html?080210


_____________________________________________________________________________
Nice Rendez-Vous : Festival International du Cirque de Monte Carlo

festival-international-cirque-MonacoLe 30e Festival International du Cirque de Monte Carlo va bientôt débuter ! Créé en 1974 par le Prince Rainier III pour promouvoir l’Art du Cirque, le Festival International du Cirque de Monte-Carlo, près de Nice, fêtera cette année sa 30e édition. Il est désormais placé sous la Présidence de S.A.S. la Princesse Stéphanie, qui travaillait déjà depuis de nombreuses années aux côtés de Son Père à la réussite et au rayonnement de cette manifestation. La réputation qu’il a acquise en a fait l’événement mondial dans le monde du cirque : les Clowns d’Or, d’Argent et de Bronze sont d’ailleurs souvent comparés aux Oscars du cinéma.Pour ce 30e Festival, S.A.S. la Princesse Stéphanie assistée du Comité d’Organisation a décidé, en accord avec S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, de présenter les meilleurs numéros primés dans les années passées, sans compétition.
Les spectacles se dérouleront comme à l’accoutumée, le spectacle d’Or du jeudi 19 janvier étant repris le samedi 21, celui du vendredi 20, le dimanche 22 janvier 2006. La soirée du mardi 24 janvier sera réservée au gala d’Or rassemblant les artistes des deux spectacles dans une présentation unique. Le public vivra donc, en un peu plus d’une semaine, un véritable « Best Of » de cette manifestation.


Et l’une des vedettes de ce Best Of sera incontestablement le clown russe Popov, Clown d’Or en 1981 (8e Festival) pour l’ensemble de sa carrière et qui vient de fêter ses …75 ans ! C’est à Popov que l’on doit notamment les parodies de numéros de cirque, une véritable révolution pour l’époque, qui lui valurent un succès qui ne s’est jamais démenti. Et le public du 30e Festival sera certainement surpris de la vitalité de ce clown qui reste tellement d’actualité !
Le public retrouvera donc, outre le célèbre clown russe Popov d’autres numéros de très haut niveau et les artistes suivants : Anatoly Zalewski (Ukraine) dans un numéro d’équilibre vertical à couper le souffle : un moment d’émerveillement garanti ! Fredy Knie Junior (Suisse) et ses chevaux arabes et frisons dont le dressage demeure une référence de qualité dans le monde du cirque ; La Troupe Acrobatique de Canton (Chine) et son célèbre pas de deux que le public du Festival a estimé être le meilleur numéro jamais présenté ; David Larible (Italie) qui a fait les beaux jours des spectacles du plus grand cirque du monde, le Ringling, Barnum, Bros and Bailey ; Les Flying Girls du Cirque d’Etat de Pyongyang (Corée du Nord), porteuses de la longue tradition du trapèze volant coréen ; Les Fratelli Errani (Italie), qui présenteront un numéro d’Icariens révélateur des ambitions de la jeune génération du cirque transalpin ; Les Puzanovi (Russie) et leur incroyable numéro de bascule ; Les Quiros (Espagne), équilibristes travaillant sur deux câbles superposés ; Anthony Gatto (USA) considéré comme le meilleur jongleur à l’heure actuelle ; Les Rodion (Russie) avec leur célèbre voltigeuse, la seule femme au monde capable de réaliser un quadruple saut périlleux à la barre russe ; Les Flying Tabares (Mexique) dans un numéro de trapèze volant, comme on en a rarement vu ; et Maud Gruss dans « La Poste » aux côtés du grand Maître écuyer Alexis Gruss (France).Des moments de pur bonheur en vue, comme seul sait en offrir le Festival International du Cirque de Monte-Carlo, la plus ancienne manifestation au service des Arts du Cirque !

Réservations
Fax : +377.92.05.26.22 – Tél : +377.92.05.23.45
Par correspondance :
Monte Carlo Festival – Avenue des Ligures
MC 98000 MONACO


 
Date de publication : 2006-01-11
Auteur : VW
Sources : Principauté de Monaco
Lien : http://www.nicerendezvous.com/FR/actu-1190.html


Partager cet article
Repost0
18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 18:51
Le Canada tire sa prospérité de l'immigration
Amérique du Nord Deuxième destination mondiale des migrations, le Canada a un système sélectif et planifié pour gérer des flux jugés essentiels à la bonne marche de l'économie.

Stéphane Kovacs
[19 novembre 2005]


SES YEUX s'embuent derrière ses lunettes à double foyer, ses mains se crispent sur ses nouveaux papiers, ses jambes vacillent dans ses grosses chaussures orthopédiques. Mais Thomas, né à Hongkong il y a quatre-vingt-quatre ans, a tenu à se lever de son fauteuil roulant pour chanter Ô Canada. «Aujourd'hui est un grand jour !, s'émeut le vieil homme. Je suis devenu canadien, avec ma femme et ma fille. Nous tenions à montrer notre attachement à ce pays qui nous a accueillis en 1998 et à terminer notre vie en tant que citoyens canadiens.»

«Contribuer à la croissance»


Ce «grand jour», les 80 personnes de 18 nationalités participant à cette cérémonie à Vancouver l'attendaient depuis au moins trois ans : la période qu'il faut avoir vécue au Canada avant de réclamer passeport et droit de vote. Autres conditions : connaître les droits et les responsabilités associés à la citoyenneté, posséder certaines connaissances sur le Canada et parler français ou anglais. Les moins de 55 ans doivent également passer un «examen de citoyenneté», questionnaire à choix multiple.


Réputée pour sa douceur de vivre, Vancouver, troisième agglomération du pays en nombre d'habitants ­ dont la moitié d'origine asiatique ­, est l'une des destinations favorites des immigrants : ici, devant un public bigarré, où se mêlent hidjab, turbans et saris, les «cérémonies de citoyenneté» s'enchaînent, au rythme de 6 à 8 par semaine. Le Canada est la deuxième destination mondiale des migrations, après l'Australie. Il rassemble plus de 200 groupes ethniques différents. En 2004, quelque 190 000 personnes ont obtenu la citoyenneté canadienne. Chaque année, ce pays de 32 millions d'habitants ­ dont un sur six est issu de l'immigration ­ accueille entre 220 000 et 240 000 nouveaux arrivants.


Le gouvernement vient de réévaluer, pour l'an prochain, ses objectifs à 300 000 immigrants. «L'immigration a toujours été et continuera d'être un outil primordial à la construction du Canada, affirme Joe Volpe, ministre fédéral de l'Immigration. Un programme d'immigration efficace est essentiel à notre prospérité économique et sociale.» Confronté à une pénurie de main-d'oeuvre dans de nombreux secteurs et dans de nombreuses régions, le Canada a choisi une immigration sélective et planifiée.


Chaque province et territoire est consulté. Les acteurs de la société civile (associations, formations politiques, chefs d'entreprises, etc.) ont aussi leur mot à dire. Les candidats sont recrutés en fonction d'une série de critères (âge, formation, polyvalence, connaissance des langues...). Quelque 60% des immigrés sont des travailleurs qualifiés ou des investisseurs, le reste relevant du regroupement familial ou de l'humanitaire. «Nous gardons l'oeil sur ces proportions, insistent les services d'immigration. Nous voulons sélectionner des candidats dont on est sûr qu'ils vont contribuer à la croissance de notre pays.»


Pas d'angélisme dans les services canadiens de l'immigration. Les CV sont épluchés. Une maladie grave ou un handicap peut recaler tous les membres d'une famille. Et, pour demander le rattachement de parents, il faut pouvoir subvenir à leurs besoins pendant dix ans. Environ 15 000 candidats ont ainsi été refusés l'an dernier. «C'est un processus transparent et ordonné», souligne-t-on. Résultat : les deux tiers des Canadiens voient les immigrants d'un oeil bienveillant.

Le délai d'attente pour obtenir un visa de résident permanent est en moyenne de deux ans. Des programmes spécifiques à chaque province, ciblant certaines professions, permettent cependant d'accélérer la procédure.


Car le souhait du Canada est désormais de mieux répartir ses immigrés dans son vaste territoire. Assise sur la deuxième réserve pétrolière du monde, la province de l'Alberta, la plus riche du pays, n'attire que 7% des immigrants ! A Fort Mc Murray, où l'on retire des sables bitumineux environ un million de barils par jour, un électricien peut gagner plus de 160 000 dollars canadiens (115 000 euros) par an... et pourtant on n'en trouve pas ! Le secteur énergétique, qui emploie 500 000 personnes au Canada, devrait en recruter 240 000 autres d'ici à 2008.


Docteur en biologie, Nathalie Vergnolle, 37 ans, est aujourd'hui responsable du département de pharmacologie de l'université de Calgary. «En France, je n'avais aucune perspective, raconte la jeune femme. Ici, on m'a proposé monts et merveilles... Mon salaire est deux fois plus élevé que celui d'un directeur de recherches à l'Inserm et les moyens accordés sont incomparables ! Quant à mon mari, menuisier, il a récemment voulu changer d'employeur : quelques heures après s'être inscrit sur Internet, il avait une trentaine de propositions.»

La reconnaissance difficile des diplômes

«Au Canada, je ne me sens jamais aussi en sécurité que dans un taxi, car la plupart du temps le chauffeur est un ancien médecin...»

Architecte de plus de 15 ans d'expérience en Belgique, Hilde Digard a été obligée de repasser ses examens à Vancouver pour pouvoir signer ses plans.Le principal problème demeure la reconnaissance des diplômes et des antécédents professionnels étrangers. Six mois après leur arrivée, seuls 20% des immigrés disent exercer un emploi correspondant à leurs compétences. Un phénomène illustré par la boutade d'un ex-ministre de l'Immigration : De même, il faut compter une dizaine d'années avant qu'un nouvel arrivant n'atteigne le niveau de revenu des autres Canadiens. Et, pour les personnes nées à l'étranger, le taux de chômage est le double de la moyenne nationale. «On parle beaucoup de justice sociale et d'équité, mais dans la réalité on est loin de nos idéaux», résume Marc Arnal, doyen du campus St-Jean à Edmonton.

A Vancouver, dans les bâtiments du ministère de l'Immigration, la «cérémonie de citoyenneté» se termine. «Lorsque vous rentrerez à la maison, faites un effort pour faire connaissance avec vos voisins, recommande la juge, Marie Bourgeois. C'est en apprenant à connaître les autres qu'on acquiert le respect des cultures et des traditions d'autrui. Très peu d'entre nous partagent le même passé, mais nous pouvons tous partager le même avenir.»


http://www.lefigaro.fr/international/20051119.FIG0017.html?175306
Partager cet article
Repost0
17 décembre 2005 6 17 /12 /décembre /2005 19:15
« Légendes » par les Etoiles du Cirque de Pékin au Phénix
DU GRAND ART

ARIANE BAVELIER, mercredi 7 décembre 2005

Phénix, les étoiles du Cirque de Pékin sont quarante-sept. Elles nous offrent pendant deux heures un feu d’artifice d’exploits, exécutés avec une grâce céleste. Ni roulements de tambour, ni bric-à-brac d’agrès étranges, ni de ces procédés de foire qui ont rejeté le cirque au ban des arts. Ici, de poétiques légendes chinoises introduisent les numéros. Tous appartiennent à la tradition chinoise. Le cirque est né dans ce pays à l’orée des temps. Il s’y est ensuite développé à la cour des seigneurs et des empereurs comme un divertissement aristocratique. Ressuscité dans les années 50, il tient aujourd’hui l’excellence absolue dans deux domaines très spécifiques : l’acrobatie et la manipulation d’objets. Conjuguées l’une à l’autre, ces deux disciplines permettent des perspectives infinies.La plupart des numéros sont appris et répétés par les artistes depuis l’enfance, à l’Ecole de cirque de Pékin, mais au Phénix ils sont exécutés par les Etoiles de la troupe avec une prise de risque et une maîtrise supplémentaires. Que préférer ? Deux hommes jonglent avec des jarres de 3,5 et 5 kg qu’ils font tourner sur un doigt. D’irrésistibles cyclistes, tout de rouge vêtues, déroulent un carrousel de vélos, avec figures de saute-mouton et pyramides surhumaines. Deux fildeféristes se produisent en simultané. L’un se promène sur son fil souple sur la tête, puis debout en se balançant. Dans un numéro de porté acrobatique, une jeune danseuse fait des pointes dans la paume de son partenaire. Elle y tourne en arabesque. Trois ludions s’engouffrent dans des tubes avec lesquels ils composent des créatures étonnantes. Des acrobates bondissent dans des cerceaux placés à deux mètres du sol... C’est un festival !

CRITIQUE. Ce que vous verrez là, vous ne le trouverez nulle part ailleurs. Pas même à Pékin. D’abord parce que les meilleures étoiles sont souvent en tournée à l’étranger. Et aussi parce que le spectacle a été construit par les metteurs en scène du Phénix, avec le souci d’envelopper les prises de risque, de charme et d’élégance. Du coup, tout le monde est pris : les grands comme les petits qui suivent le spectacle bouche bée et s’essaient à l’entracte à se servir autrement de leur corps !

Cirque Phénix : Pelouse de Reuilly (XIIe), loc. : 0 825 039 040. Jusqu’au 8 janv. , de 15 à 45 €.


L’excellence dans deux domaines spécifiques : l’acrobatie et la manipulation d’objets. (DR.)

La liste des tournées 1°Trimestre 2006:

 

Partager cet article
Repost0